Les textes...
Atelier d'écriture du 16 Janvier 2011.
les mots tirés de l'anagramme: Michel Culot
Elu. cloche.
Tollé
loti.
chaud.
miche.
mil.
clos.
chaume.
chique
tu
chaux.
mu.
écu
tulle;
tel.
miel.
Lot.
"Tout de suite aprés la cloche de midi, l'élu du Lot s'avança sous le toit de
chaume des anciennes Halles. Plutot mal loti par Dame Nature,mais mu
par une ambition et une volonté farouches,comme protégé par un écu, il
traversa les rangs des hommes en salopette et des femmes en robes de tulle.
Il dut subir un Tollé général,qui lui coupa la chique,et se mit à suer à
grosses gouttes,car pour couronner le tout, il faisait trés chaud dans ce lieu
clos,
aux murs blanchis à la chaux.
"Tu te rends compte,se dit-il,tu te retrouves ici, tel un boeuf qu'on méne à
l'abattoir, alors que ton épouse t'attend,avec une bonne miche de pain de mil et
un pot de miel".
Michel Culot
Ateliers d'écriture du 20 février 2011
Au programme : Haïkus et poème en prose..
Les libellules
captent la lumiére
avec leurs ailes
Les cils de la nuit
ombrent l'oeil de la lune
comme un masque
L'odeur des kakis
flotte au dessus du puits
rempli d'ombres
" le voyage des mots"
volupté-route-vacances-marié(e)-vase-fenétre-riviére
Un éclair de volupté le traversa,au bord de cette route iinondée par le soleil du désert.Il se sentait en
vacances,et
de fait,il était ailleurs.. N'allait-il pas se marier avec une bédouine?
Sous son bras,il portait un vase Ming d'une grande valeur,cadeau pour la mére de Leila,sa
promise.
Par la fenétre de la voiture,il pouvait maintenant voir l'oasis ou allait se dérouler la cérémonie,et le
miracle de cette
étroite riviére,cet oued qui faisait naitre du vert dans cette aridité.
Il en sentait déja la fraicheur bénéfique.
Théme: l'étranger et la solitude.
Des mois dans la nature,dans la proximité avec les pierres, les arbres, l'eau et surtout,toujours, le ciel
au-dessus de ma téte; l'ouverture!
Je devais retouver des amis de rencontre dans une ville,un quartier inconnus,muni d'une simple adresse et
d'un numéro d'appartement..
J'y suis arrivé de nuit,me renseignant de ci de là,jusqu'à arriver dans ce quartier qui était
constitué d'immenses barres d'immeubles. Et dans ces immeubles,d'interminables couloirs,dans l'un desquels se trouvait cet appartement..
J'y errai seul pendant une éternité,ressentant la pesanteur de ce béton,jusqu'à arriver à une
sensation d'étouffement,
une sensation d'insupportable!
Vite la sortie me retrouver à l'air libre ne plus me sentir
emprisonné!
Je n'ai jamais trouvé cet appartement...
Michel Culot